La Normandie |
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Les cidres de Normandie Déjà connus au X° siècle, les cidres de Normandie doivent attendre les grandes abbayes et les monastères du XII° siècle pour que cette boisson prenne de l'extension. Ce sont les moines qui feront la qualité du cidre... une fois de plus ! |
Actuellement, les crus de cidre sont hélas,
comme les crus de vin ailleurs: souvent frelatés. Les cidres de
Normandie, honnêtes, sont exquisément variés. Si la Normandie cultive plus de 12 espèces de pommes, il existe plus de 20 crus de cidre. Il y en a de doux, de secs, d'amers, de très fruités et comme pour le vin, il y a de "bonnes", de "mauvaises" ou de "grandes" années. Il existe des cidres alcoolisés et corsés, dorés comme les cidres du pays d'Auge. Il en est de légers et un peu égrillards. Il en est de verts pâles et d'autres tirant sur le rouge comme le cidre récolté sur les falaises rocheuses dominant Harcourt. Il y a des cidres tranquilles, de cidres pétillants et des cidres mousseux : mais le cidre dit "muet" est le meilleur : à peine mousseux pétillant. S'il y a cependant de très bons cidres mousseux à boire en été, un dicton dit: "le cidre le plus mousseux n'est pas le plus fameux". A noter également que cette fraîche et capricieuse boisson donne des sous-produits parfois absolument remarquables. Ce sont les eaux-de-vie de cidre que l'on boit souvent au milieu des repas, le "trou normand" qui atteint la perfection et la gloire avec le vrai Calvados ou calva. Celui de la vallée d'Auge, du Pays d'Auge en est le roi. |
Les spécialités salées
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Les spécialités sucrées
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